La Bourse de New York a terminé la semaine sur un ton résolument optimiste vendredi, misant sur une action prochaine des banques centrales pour stimuler une économie mondiale vacillante: le Dow Jones a pris 0,77% et le Nasdaq 0,54%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice Dow Jones Industrial Average s'est apprécié de 100,05 points à 13 157,51 points et le Nasdaq, à dominante technologique, a gagné 16,39 points à 3069,79 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a progressé de 0,65% (+9,05 points à 1411,13 points).

À Toronto, le TSX a fini en hausse de 19,72 points ou 0,16% à 12 082,23 points.

Après une ouverture dans le rouge, les grands indices de Wall Street sont franchement repassés dans le vert, dans un contexte de relatif apaisement en zone euro et d'espoirs accrus d'une intervention prochaine de la Banque centrale américaine (Fed), sous la forme d'un nouvel assouplissement monétaire.

Bien que l'humeur des courtiers ait pu varier ces derniers jours, au fil d'interventions de membres dirigeants la Fed soufflant le froid et le chaud, les opérateurs continuent de tabler «sur une action de la Fed dans les prochaines semaines», a noté David Levy, de Kenjol Management.

Depuis fin juillet, l'espoir d'une intervention prochaine de la Fed et de la Banque centrale européenne (BCE) soutiennent le redressement de la cote.

Outre une prochaine réunion de politique monétaire de l'institution en septembre, le marché attend désormais fin août le discours de rentrée du président de la Fed Ben Bernanke à Jackson Hole (Wyoming) aux États-Unis, pour entrevoir des signes sur les perspectives des autorités monétaires.

Par ailleurs, «les courtiers ont plus d'espoirs que les choses avancent en Europe, notamment au sujet de la situation en Grèce, et de l'attitude de l'Allemagne», a noté Michael James, de Wedbush Securities.

Soulageant le marché, la chancelière allemande Angela Merkel a ainsi assuré le Premier ministre grec Antonis Samaras de son soutien, en défendant la place de la Grèce dans la zone euro.

Les indices avaient ouvert «sous pression» à la suite de la publication d'un rapport mitigé sur les commandes de biens durables aux Etats-Unis en juillet, ont relevé les experts de Charles Schwab.

Le marché obligataire a terminé en légère baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 1,678% contre 1,666% jeudi et celui à 30 ans, à 2,792% contre 2,780%.