La Bourse de Toronto a survécu lundi au pessimisme en provenance d'Europe et aux faiblesses des cours des matières premières, terminant la séance en hausse pendant que les marchés à travers le monde soupesaient le résultat de l'élection grecque et les problèmes de dette de l'Espagne.

L'indice composé S&P/TSX a avancé de 76,23 points pour clôturer avec 11 601,13 points, tandis que la Bourse de croissance TSXV a gagné 8,73 points à 1259,75 points.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,18 cent US à 97,65 cents US.

La plus grande partie de l'attention était tournée lundi sur le résultat de l'élection en Grèce. Celle-ci a été remportée par un parti en faveur des mesures d'austérité imposées au pays, ce qui a été considéré comme un développement positif, même si l'inquiétude s'est imposée de plus belle en ce qui a trait aux problèmes de l'Espagne.

Les prix des matières premières ont fluctué, ces deux développements internationaux ayant influencé les marchés.

Le cours du pétrole brut a retraité de 76 cents US à 83,27 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

Le prix du lingot d'or a glissé de 1,10 $ US à 1627 $ US l'once, tandis que le cours du cuivre a avancé d'un cent US à 3,39 $ US la livre à New York.

Sur le TSX, les actions des secteurs des matériaux ont grimpé de 2,1 pour cent dans l'ensemble, le titre de Barrick Gold (TSX:ABX) s'étant notamment emparé de 90 cents à 41,18 $.

Les actions du secteur de la finance ont cédé 0,4 pour cent, le titre de la Banque TD [[|ticker sym='T.TD'|]] ayant échappé 41 cents à 78,57 $.

Les perspectives de l'économie mondiale ont semblé peser un peu plus lourd sur les marchés américains.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a cédé 23,35 points à 12 741,82 points, tandis que l'indice composé du Nasdaq grimpé de 22,53 points à 2895,33 points et que l'indice élargi S&P 500 a pris 1,94 point à 1344,78 points.

Les résultats de l'élection grecque de dimanche laissent croire que le pays ne quittera pas la zone euro, un scénario qui aurait imposé un grand stress au système financier.

Mais une partie du soulagement s'est estompée lorsqu'il est devenu clair que les données économiques fondamentales de l'Espagne et ses autres problèmes fiscaux restaient énormes. Les coûts d'emprunt de l'Espagne ont bondi lundi au-dessus du niveau qui a forcé d'autres pays à demander des sauvetages financiers, signe que les investisseurs obligataires craignent que le pays ne se retrouve en situation de défaillance.

Les marchés d'actions européens ont terminé en légère hausse. L'indice phare FTSE 100 de Londres a grimpé de 0,22 pour cent, tandis que le DAX allemand a gagné 0,3 pour cent. Le CAC-40 de France à cependant chuté de 0,69 pour cent.

«L'impression qui semble se dégager est que l'approche des pansements en fait trop peu, trop tard, et il ne semble pas y avoir de séries d'initiatives concertées pour vraiment s'attaquer au problème de façon appropriée», a estimé Garey Aitken, directeur de la recherche en valeurs chez Bissett Investment Management.

«D'ici à ce que les gens ne voient vraiment des changements significatifs approcher, je crois que nous allons rester dans ce marché de type «machine à laver».»