Les Bourses européennes continuaient à dévisser vendredi matin dans les premiers échanges, les marchés faisant preuve d'une extrême nervosité au lendemain d'une dégringolade historique enregistrée en séance par Wall Steet.

Vers 9h10 heure de Paris, la Bourse de Paris perdait 2,51%, Lisbonne 2,98%, Milan 4,27%, Madrid 2,93%, Amsterdam 2,8%, Londres 1,52% et Francfort 1,52%.

Jeudi, les places européennes avaient déjà toutes fini en recul, à l'exception d'Athènes.

Les valeurs bancaires souffraient tout particulièrement vendredi.

Les espagnoles Santander et BBVA lâchaient respectivement 2,65% et 3,70%. A Paris, Crédit Agricole perdait 4,52% et Société Générale 4,10%. L'allemande Deutsche Bank cédait de son côté 2,03%.

Un peu plus tôt, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo avait terminé la séance de vendredi sur un plongeon de 3,10%, perdant 331,10 points à 10.364,59 points, sur un marché miné par les craintes d'extension de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro et par l'appréciation du yen.

Jeudi, Wall Street avait aussi terminé en forte baisse après un mouvement de panique: le Dow Jones Industrial Average avait abandonné 347,80 points (-3,20%) à 10.520,32 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 82,65 points à 2.319,64 points (-3,44%)

Le Dow Jones a notamment enregistré la plus forte chute en points de son histoire en séance (998,50 points).

Les causes de ce décrochage n'étaient pas encore évidentes vendredi matin, même si les médias américains ont pointé dès jeudi soir la banque Citigroup et fait état d'une erreur humaine de la part d'un trader.