(Toronto) Certaines banques canadiennes commencent à se distinguer les unes des autres en matière de politique climatique, maintenant qu’elles ont toutes présenté leurs premiers plans pour la carboneutralité, selon un rapport publié par un groupe de défenseurs du climat.

Le bulletin d’Investors for Paris Compliance montre certaines des différences qui émergent entre les politiques des banques, notamment l’ambition de leurs objectifs, ce que leurs cibles couvrent et, dans l’ensemble, le niveau de détail et de transparence fourni par les banques.

Il constate que toutes les banques tardent à fixer des objectifs de réduction de leurs émissions totales financées par le secteur pétrolier et gazier, bien que la Banque de Montréal ait fixé un objectif absolu pour un aspect de cette catégorie, tandis que Banque TD a obtenu les meilleures notes pour ses objectifs en fixant des cibles plus élevées qui couvrent une plus grande partie de ses activités.

Le rapport a également révélé que la TD était un peu en avance sur le plan de la divulgation puisqu’elle a révélé le total de ses émissions financées, y compris les prêts et la souscription dans toutes les zones géographiques, contrairement à certaines de ses rivales.

La Banque Royale, qui a été la dernière à présenter ses objectifs intermédiaires, en octobre, a pris du retard dans la plupart des catégories, en partie à cause des niveaux de ses objectifs de réduction des émissions de pétrole et de gaz financées, ainsi que des aspects de ses activités qui n’ont pas été inclus dans ses objectifs, tels que la souscription.

La banque s’est reportée à l’Association des banquiers canadiens pour commentaires, qui a publié une déclaration générale notant que les banques au Canada se sont engagées à faire leur part pour lutter contre le changement climatique et reconnaissent que des engagements fermes sont nécessaires pour atteindre l’objectif d’une économie carboneutre.