Un syndicat représentant des ingénieurs du Groupe SNC-Lavalin a indiqué mardi que ses membres avaient voté massivement pour ratifier une nouvelle convention collective et mettre fin à leur grève.

L’accord intervient après que Candu Énergie, une filiale de SNC, a ordonné à ses travailleurs de retourner au bureau à temps plein avec un préavis d’un jour ouvrable, mettant ainsi fin à une période de plus de deux ans en télétravail.

Le syndicat Society of Professional Engineers and Associates, avait fait valoir que cela équivalait à une tactique de négociation, dans le contexte où d’une grève tournante a été déclenchée le 29 mai à la centrale nucléaire de Darlington, en Ontario, où Candu effectue des travaux.

Le syndicat a affirmé mardi que le retour imposé au bureau, qui a depuis été annulé, était une « décision draconienne » pour « faire des ravages dans la vie de leurs employés », affectant quelque 900 membres du personnel. Une plainte avait été déposée auprès du Conseil canadien des relations industrielles, alléguant des négociations de mauvaise foi, mais elle a maintenant été retirée.

En vertu des modifications contenues dans la nouvelle convention collective, les employés peuvent continuer à travailler à distance jusqu’au 12 octobre, date à laquelle un plan de travail hybride de trois jours par semaine au bureau entrera en vigueur, même si l’employeur peut choisir d’augmenter ce nombre de jours, a expliqué le syndicat.

Les autres changements à l’entente approuvée lundi comprennent une protection contre l’inflation, la mise à jour des primes salariales et un nouveau régime de retraite.

SNC-Lavalin n’a pas immédiatement répondu aux questions mardi.