(Montréal) Les quelque 200 travailleurs de la fonderie Bradken, à Mont-Joli, viennent de ratifier une entente de principe qui leur accorde des augmentations totalisant 24 % sur cinq ans, dont 10 % dès la première année.

L’entente de principe avec Bradken est intervenue mardi soir, après un peu plus d’une semaine de grève à la fonderie. Elle a été ratifiée dans une proportion de 80 % par les membres de la section locale du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ.

La grève avait été déclenchée le 21 mars, dès après le rejet des dernières offres patronales.

Les augmentations de salaire sont de 10 % la première année, 4 % pour les deux années suivantes, puis 3 % pour les deux dernières années du contrat de travail.

La nouvelle convention prévoit même une clause de protection contre l’inflation. C’est donc dire que si l’inflation devait être supérieure aux augmentations salariales prévues, les augmentations seraient ajustées à la hausse.

La prime pour le travail de nuit a aussi été haussée ; elle passera de 1 $ l’heure à 2 $ l’heure. De même, le régime de retraite a été bonifié, indique le syndicat dans un communiqué.

Il y a quelques jours, la direction de l’entreprise avait dit vouloir « négocier de bonne foi une entente qui soit juste et qui reconnaisse la contribution » des employés de Mont-Joli.

L’employeur tenait aussi à ce que l’entente « soit viable pour notre entreprise ».