Les restrictions de voyage et l’incertitude provoquée par le variant Omicron continuent d’affecter la demande chez les compagnies aériennes. Résultat : Transat A. T. et WestJet prolongent leurs réductions d’horaires.

Pour la société mère d’Air Transat, la réduction de capacité se prolongera jusqu’à la fin avril, soit de deux mois. En ce qui a trait à la saison hivernale, la baisse totalisera 22 %.

« La baisse de capacité est répartie dans les différents marchés comme les destinations soleil, l’Europe et les États-Unis », a indiqué un porte-parole du voyagiste montréalais, Pierre Tessier, lundi, en ajoutant que cela ne s’accompagnait pas de mises à pied.

Celui-ci a aussi abondé dans le même sens que le grand patron de WestJet, qui a demandé au gouvernement Trudeau de lever les exigences en place après avoir annulé 20 % de ses vols prévus au mois de mars.

Le chef de la direction par intérim du transporteur aérien de Calgary, Harry Taylor, a souligné que les avis aux voyageurs et les exigences de tests de dépistage devaient être temporaires, mais qu’après deux ans, la crise de l’industrie avait atteint son paroxysme.

« Il est décevant que le Canada fasse du surplace dans son approche et continue de rendre les voyages inaccessibles et punitifs pour les Canadiens et les touristes entrants », a-t-il déclaré dans un communiqué.

WestJet demande des tests périodiques à l’arrivée uniquement, plutôt que des tests moléculaires obligatoires avant le décollage et après l’atterrissage, pour les passagers internationaux entièrement vaccinés.

La société de Calgary demande également la fin des quarantaines pour les voyageurs en attente de résultats à leur retour de l’étranger.

Le Canada reste le seul pays du G7 à exiger des tests moléculaires avant le départ et à l’arrivée, a noté M. Taylor, en demandant au gouvernement fédéral de définir un calendrier pour la reprise des voyages et du tourisme.

WestJet demande des tests périodiques à l’arrivée uniquement, plutôt que des tests moléculaires obligatoires avant le décollage et après l’atterrissage, pour les passagers internationaux entièrement vaccinés.

Transat A. T. avait déjà réduit de 30 % le nombre de ses vols pour les mois de janvier et de février. Selon les données de la firme Cirium, le voyagiste a déjà annulé 56 vols en mars et 33 autres en avril.

Avec La Presse Canadienne