(Calgary) Enbridge a affiché vendredi un bénéfice net attribuable aux actionnaires en baisse de 15 % pour son deuxième trimestre, malgré un rebond de la demande pour l’énergie alors que les économies rouvraient avec la levée de restrictions liées à la pandémie.

La société énergétique de Calgary a engrangé un profit de 1,39 milliard, soit 69 cents par action, pour le trimestre clos le 30 juin, ce qui se comparait à un profit de 1,65 milliard, ou 82 cents par action, pour la même période l’an dernier.

Impact des taux de change

Ce déclin était partiellement attribuable à une baisse des gains sur les devises étrangères.

En excluant certains éléments non récurrents, le profit ajusté s’est établi à 1,36 milliard, ou 67 cents par action, en hausse par rapport à celui de 1,13 milliard, ou 56 cents par action, du deuxième trimestre de 2020.

Ce bénéfice ajusté était en outre supérieur à celui de 57 cents par action attendu par les analystes, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Les revenus ont grimpé de près de 38 % à 10,9 milliards, alors qu’ils s’étaient chiffrés près de 8 milliards un an plus tôt.

Enbridge a confirmé ses prévisions pour l’exercice 2021, et table toujours sur un bénéfice avant intérêt, impôts, dépréciation et amortissement d’entre 13,9 milliards et 14,3 milliards, ainsi que sur des flux de trésorerie distribuables d’entre 4,70 $ et 5,00 $ par action.

« La reprise économique mondiale est maintenant bien entamée, et nos actifs ont été essentiels pour assurer l’accès à de l’énergie fiable, abordable, conventionnelle et renouvelable pendant cette période critique », a affirmé le chef de la direction, Al Monaco.

« Nous sommes ravis de nos progrès de la première moitié de 2021, pendant laquelle nous avons fait progresser nos priorités stratégiques, notamment en ajoutant de nouvelles occasions d’affaires à notre carnet. Notre solide exécution nous positionne favorablement pour l’achèvement de notre plan de trois ans et nous aide à solidifier notre trajectoire de croissance au-delà de 2023. »