(Calgary) Après des mois de discussions entre WestJet et Ottawa, le transporteur aérien a indiqué mardi qu’il ne demanderait pas d’aide financière au gouvernement fédéral.

Le transporteur a précisé que les deux parties avaient convenu de se concentrer plutôt sur le redémarrage des voyages et de l’industrie du tourisme, encouragées par les taux de vaccination.

Les volumes de passagers de WestJet ont chuté de près de 90 % en 2020, par rapport à l’année précédente, et le transporteur a été forcé de réduire la taille de son effectif. Son nombre d’employés est ainsi passé de 14 000 avant la pandémie à un creux de 4000.

Mais la ligne aérienne a indiqué s’attendre à voir la demande pour les voyages rebondir cet été, alors que les restrictions s’assouplissent et que le nombre de cas de contaminations à la COVID-19 diminue.

WestJet a déjà repris son service dans tous les aéroports qu’il desservait avant la pandémie.

Le gouvernement fédéral a annoncé lundi qu’à partir du 9 août, les citoyens américains et les résidents permanents complètement vaccinés pourraient entrer au pays, et que le reste du monde suivrait à partir du 7 septembre.

En avril, Ottawa a conclu une entente avec Air Canada qui verra la ligne aérienne en difficulté accéder à une somme pouvant atteindre 5,9 milliards en prêts et en prise de participation à partir de fonds publics. Ottawa obtient ainsi une participation de 6 % dans le transporteur.

Air Canada a aussi promis de restaurer certains vols nationaux et de rembourser les passagers dont les vols avaient été annulés à cause de la COVID-19.

Air Transat a aussi conclu un accord avec Ottawa en avril, en vertu duquel il recevra une aide de 700 millions de la part du gouvernement.

La société de financement par capitaux propres Onex a fait l’acquisition de WestJet en 2019.