(Montréal) L’action de Bombardier a retraité à un nouveau creux, mardi, après que Spirit AeroSystems a indiqué que certaines conditions de clôture concernant son acquisition des activités d’aérostructures de la société québécoise n’étaient toujours pas remplies, ce qui a injecté une dose d’incertitude à la transaction.

La vente des installations de Bombardier à Belfast et à Casablanca pour 500 millions US s’inscrit dans le cadre du virage de l’entreprise établie à Montréal vers les avions d’affaires.

L’entente joue aussi un rôle dans l’éventuel redressement du bilan de Bombardier, qui est actuellement grevé par des dettes totalisant plus de 9 milliards US.

Spirit AeroSystems a indiqué que l’entente serait automatiquement annulée si les conditions n’étaient pas remplies d’ici le 31 octobre.

La société établie au Kansas a indiqué que ces conditions comprenaient l’absence d’obstacles légaux, l’obtention du consentement de tierces parties et l’absence de changements majeurs aux activités, qui incluent la fabrication de fuselages et d’ailes.

L’action de Bombardier a reculé mardi de 2 cents, soit 5,1 %, à 38 cents à la Bourse de Toronto, ce qui représentait un nouveau creux de 25 ans pour le titre de l’entreprise.

L’analyste Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux, a estimé que Bombardier disposait du temps nécessaire pour remplir les conditions de clôture, mais que l’entente était moins susceptible de se conclure qu’on le croyait précédemment.

L’entente devait initialement être conclue au mois de mai de cette année.