Oracle, le groupe informatique spécialisé dans les logiciels et services à destination des entreprises, a annoncé jeudi des résultats trimestriels un peu meilleurs que prévu mais ses performances n'ont pas convaincu les investisseurs.

Vers 21 h 45, le titre perdait 3,05 % dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.

Le bénéfice du troisième trimestre de son exercice décalé, clos fin février, a atteint 2,75 milliards de dollars, contre une perte exceptionnelle de 4 milliards de dollars pour la même période de l'exercice précédent dû à la réforme fiscale américaine.

L'entreprise dégage un bénéfice par action ajusté - la référence en Amérique du Nord - de 87 cents, au-dessus des attentes des analystes, qui tablaient sur 84 cents en moyenne.

Pâtissant notamment de la remontée du dollar, le chiffre d'affaires s'est inscrit quant à lui en repli de 1 % à 9,6 milliards de dollars, mais conforme aux attentes moyennes des analystes.

Les activités de « cloud », désormais réparties dans deux divisions (« cloud services and licence support » et « cloud licence and on-premise licence »), sont ressorties un peu meilleures que prévu, avec respectivement 6,67 milliards de chiffre d'affaires (+1 %) et 1,25 milliard (-4 %).  

Mais ces résultats sont fort loin des taux de croissance rapides d'entreprises présentes dans le nuage, que ce soit des entreprises « historiques », comme Microsoft, ou plus nouvelles, comme Amazon ou Google.

Les marchés ont aussi jugé les prévisions du groupe un peu trop timides.