(Gatineau) Le commissaire à la protection de la vie privée du Canada a conclu que Loblaw avait initialement recueilli trop d’informations personnelles de la part de certains clients qui demandaient une carte-cadeau offerte dans la foulée d’un scandale sur la fixation présumée du prix du pain.

Selon les conclusions de l’enquête du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, Loblaw n’a pas expliqué aux personnes que certaines informations sensibles telles que les numéros de permis de conduire, les anniversaires et les photos numériques pouvaient être caviardées, alors qu’un nom et une adresse étaient nécessaires pour vérifier leur identité.

Loblaw a offert la carte-cadeau de 25 $ à titre de geste de bonne volonté après avoir reconnu qu’elle avait participé à un prétendu cartel visant à coordonner les hausses du prix du pain.

Le bureau du commissaire a indiqué mercredi, dans une déclaration, que Loblaw avait pris des mesures pour limiter les informations recueillies pendant son enquête et qu’il était satisfait de ces mesures.

L’enquête a également révélé que Loblaw n’avait pas besoin d’un consentement supplémentaire pour pouvoir transférer les informations de nom et d’adresse à des fins de traitement, et a jugé que l’épicier avait fait preuve d’une « transparence adéquate » concernant la circulation transfrontalière des données aux États-Unis et au Salvador.

Catherine Thomas, porte-parole de Loblaw, a affirmé dans une déclaration que le détaillant se félicitait de la conclusion selon laquelle toute inquiétude concernant les garanties du programme relatives à la vie privée et à la lutte contre la fraude « était soit non fondée, soit résolue ».