La banque américaine Citigroup a annoncé jeudi des résultats trimestriels meilleurs que prévu, en raison d'une hausse des crédits accordés aux ménages et aux entreprises et une baisse de ses coûts.

Le bénéfice net a progressé de 7,6% à 4,13 milliards de dollars lors du troisième trimestre achevé le 30 septembre, ce qui s'est traduit par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 1,42 dollar contre 1,32 dollar attendu en moyenne par les analystes financiers.

Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 2,3% à 18,17 milliards de dollars, supérieur aux 17,9 milliards anticipés, du fait d'une hausse des prêts aux ménages.

«Nous avons observé une croissance des prêts octroyés aussi bien aux consommateurs qu'aux entreprises», a souligné le PDG Michael Corbat, cité dans le communiqué.

Les volumes de prêts ont augmenté de 2%, tandis que les dépenses opérationnelles ont diminué de 2%.

Contrairement à sa compatriote JPMorgan Chase, Citigroup a limité le déclin des recettes générées par le courtage, qui n'ont diminué que de 3%, contre 21% chez sa rivale. Le courtage des obligations, devises, matières premières (FICC), vache à lait des grandes banques, accuse toutefois un recul de 16% de ses revenus.

Les raisons de ce déclin sont essentiellement liées à la faible volatilité observée actuellement sur les marchés financiers où les investisseurs sont prudents en attendant la réforme fiscale en cours d'élaboration à Washington.

La faible volatilité est défavorable aux courtiers parce qu'elle signifie que les volumes d'activités sont bas, ce qui se traduit par une baisse des commissions et des bonus.

À Wall Street, le titre gagnait 0,18% à 75,06 dollars vers 8h45 dans les échanges électroniques de préséance.