Le groupe de services pétroliers Halliburton, à la surprise des analystes, est revenu dans le vert au troisième trimestre grâce notamment à la reprise de l'activité en Amérique du Nord, mais il reste prudent pour la fin de l'année.

La société a dégagé 6 millions de dollars de bénéfices de juin à septembre alors qu'elle en avait perdu 54 millions à la même période en 2015.

Ajusté par action, la référence à Wall Street, cela revient à un profit de 1 cent, là où les analystes anticipaient une perte de 7 cents.

Le chiffre d'affaires a lui baissé de 31% à 3,8 milliards de dollars, ressortant légèrement en dessous des prévisions.

Suite à l'annonce de ces résultats, l'action progressait de 0,91% à 47,50 dollars vers 8h30 dans les échanges électroniques de pré-séance à la Bourse de New York.

Comme les autres entreprises du secteur pétrolier, Halliburton a été frappé de plein fouet par la chute des prix de l'or noir.

Aussi, le PDG de l'entreprise Dave Lesar s'est dit dans le communiqué «satisfait» des résultats du troisième trimestre «au vu du massacre observé dans le secteur au cours des deux dernières années».

La performance du groupe est à ses yeux à mettre principalement au compte «du regain d'activité en Amérique du Nord» ainsi que de la «gestion efficace des coûts et du capital au niveau mondial».

Pour la suite, le groupe mise sur une remontée des cours des matières premières de nature à «stimuler la croissance des forages».

Mais «à court terme, nous restons prudents sur l'activité des clients au quatrième trimestre en raison du creux lié aux vacances et aux intempéries saisonnières», a relevé Dave Lesar.

En revenant dans le vert, le groupe redresse le tir après la perte de plus de 3 milliards de dollars enregistrée au deuxième trimestre, liée à la compensation versée à Baker Hugues suite à l'échec de leur fusion.