Stella-Jones a vu ses profits et revenus grimper au deuxième trimestre, notamment grâce à une acquisition ainsi qu'à l'incidence positive de la flambée du billet vert, ce qui a permis au fabricant de produits industriels en bois traité de réponde en partie aux attentes des analystes.

Pour la période de trois mois terminée le 30 juin, la société québécoise a dévoilé vendredi un bénéfice net de 38,9 millions de dollars, ou 56 cents par action, en hausse de 35,1 % par rapport à la même période en 2014.

De leur côté, les ventes ont affiché une progression de 24,2 % pour s'établir à 428,1 millions. L'acquisition de Boatright Railroad Products a contribué à hauteur de 27,3 millions à ce résultat, alors que la force du dollar américain a eu une incidence positive estimée à 38,1 millions sur le chiffre d'affaires.

En excluant ces facteurs, Stella-Jones a indiqué que ses recettes ont progressé de 17,2 millions, ou 5,2 %.

Cette performance trimestrielle a permis à la société de dépasser les attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui tablaient sur des revenus de 410 millions. Stella-Jones a toutefois raté de trois cents leur cible en ce qui a trait au profit net par action.

Pour sa part, le bénéfice d'exploitation a bondi de 46,9 % pour atteindre 61,1 millions, soit 14,3 %du chiffre d'affaires de Stella-Jones.

Les ventes de traverse de chemins de fer ont progressé de 37,7 %, à 194,8 millions, alors qu'elles ont avancé de 12,4 %, à 136,7 millions, du côté des ventes de poteaux destinés aux sociétés de services publics.

Dans le secteur du bois d'oeuvre à usage résidentiel, les recettes ont grimpé de 23 % pour s'établir à 60,9 millions.

Le président et chef de la direction de Stella-Jones, Brian McManus, s'attend entre autres à ce que la demande pour les traverses de chemin de fer demeure «vigoureuse» d'ici la fin de l'année.