Les chauffeurs de semi-remorques du port de Vancouver ont conclu une entente de principe afin de mettre fin à une grève de près de trois semaines durant laquelle des centaines de millions de dollars de marchandises sont restés coincés dans les installations portuaires, ce qui a poussé les gouvernements provincial et fédéral à intervenir.

Au terme d'une série de rencontres entre les représentants des camionneurs et des membres du gouvernement de la Colombie-Britannique, mercredi, la première ministre Christy Clark a déclaré que cette entente permet au port de reprendre ses activités.

Elle a ajouté que ce dénouement signifiait aussi le retrait du projet de loi spéciale visant à forcer les chauffeurs à retourner au travail, un projet de loi présenté cette semaine à l'Assemblée législative britanno-colombienne.

Le conflit de travail, qui impliquait quelque 250 camionneurs syndiqués représentés par Unifor et plus de 1000 chauffeurs non syndiqués de l'United Truckers» Association of B.C., portait principalement sur les salaires, le temps d'attente non rémunéré passé au port avant l'arrivée des marchandises, et des rumeurs de coupes au sein de l'industrie.

L'entente de mercredi comprend une version bonifiée des 14 propositions soumises il y a deux semaines par Victoria, Ottawa et les autorités portuaires afin de régler le litige, et dont la première mouture avait été rejetée par les camionneurs.