Un nouveau problème de fiabilité touche du matériel roulant construit par Bombardier (BBD.B), forçant le retrait de 40 voitures du métro de Chicago, vendredi.

Le mois dernier, des inspecteurs ont détecté des défectuosités dans une pièce de métal située près des roues des voitures à l'usine de Bombardier Transport à Plattsburgh, dans le Nord de l'État de New York.

Il ne s'agit que d'«imperfections mineures», a assuré lundi Maryanne Roberts, porte-parole de Bombardier Transport aux États-Unis.

La multinationale québécoise tente actuellement d'identifier la cause du problème. Entre-temps, la Chicago Transit Authority a suspendu toutes les livraisons de nouvelles voitures de Bombardier. La CTA a commandé pas moins de 706 voitures à l'entreprise, une affaire de plus d'un milliard de dollars US.

Plusieurs problèmes de fiabilité ont touché la division ferroviaire de Bombardier au cours des derniers mois. En France, des trains régionaux ont connu d'innombrables pannes en raison d'un marchepied défectueux alors qu'en Allemagne, la certification de nouvelles voitures a pris plus de temps que prévu.

Ces deux contretemps, de même qu'un autre survenu en Suède, ont eu un impact négatif de 300 millions $ sur les flux de trésorerie de Bombardier à son troisième trimestre.

Au début du mois, une locomotive diesel-électrique de Bombardier a déraillé quelques jours après son entrée en service à la gare centrale de Montréal. Le Canadien National [[|ticker sym='CNR'|]] refuse que ces locomotives circulent sur son réseau tant que l'enquête du Bureau de la sécurité des transports sur l'incident ne sera pas conclue.

L'action de Bombardier a clôturé à 3,53 $ lundi, en baisse de 0,6 pour cent, à la Bourse de Toronto.