Des réformes majeures sont nécessaires à la Ville de Montréal pour rétablir les liens de confiance, estime la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Michel Leblanc, président de la Chambre, estime que les plus importantes priorités sont maintenant d'éviter que la métropole ne sombre dans l'immobilisme et que les citoyens puissent parvenir à se reconnaître dans leurs élus.

Tout en estimant que dans le contexte actuel, avec les révélations de la Commission Charbonneau, le leadership de Gérald Tremblay était devenu difficile, M. Leblanc espère que le maire démissionnaire pourra rapidement donner sa version devant la juge France Charbonneau.

La Chambre se permet aussi de faire son propre bilan de la gouvernance du maire Tremblay, qu'il considère mitigé.

D'entrée de jeu, elle lui reconnaît avoir globalement amélioré la posture économique et financière de Montréal. Selon l'organisation, les finances se portent mieux qu'avant l'arrivée de Gérald Tremblay il y a 11 ans et de grandes réalisations, comme le quartier des spectacles, font partie de son héritage.

En revanche, les faits «troublants» révélés par la Commission Charbonneau et n'ont pas été corrigés par la gouvernance de Gérald Tremblay.

«Nous ne pensons pas que tout ça a commencé avec l'administration Tremblay, mais il était important et il aurait été préférable qu'elle corrige ces processus-là il y a longtemps», a jugé le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.