Malgré les doutes soulevés sur sa compétence, Michael Sabia n'aura pas à subir un nouveau test de sélection pour diriger la Caisse de dépôt et placement, a tranché Jean Charest mercredi.

Les tirades de l'opposition n'ont pas fait fléchir le gouvernement libéral qui a défendu avec vigueur le choix de M. Sabia, un néophyte dans le domaine du placement, à la tête de la Caisse de dépôt.

Le gouvernement ne reviendra pas sur la nomination du nouveau grand patron de la Caisse, a fait savoir le premier ministre Charest, au cours de la période de questions à l'Assemblée nationale.

L'opposition officielle a poursuivi ses attaques en Chambre, affirmant que les règles de bonne gouvernance n'avaient pas été respectées et que le choix de M. Sabia avait été imposé au conseil d'administration de la Caisse par le premier ministre.

De l'avis de la chef péquiste Pauline Marois, le processus de nomination du PDG de la Caisse devrait être purement et simplement repris.

Le gouvernement a rejeté la suggestion. La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, a défendu le choix de l'ancien dirigeant de BCE, soutenant qu'il avait fait largement ses preuves tant dans l'administration fédérale que dans le secteur privé.