Le crédit d'impôt à la rénovation aura permis de stimuler cette industrie d'environ 4,3 milliards de dollars. Elle aura ajouté 0,3% à la croissance économique à un moment où le Canada traversait sa première récession en 18 ans.

Cette évaluation a été faite par Diana Petramala, économiste chez Banque TD Groupe financier.

«Nous croyons que ce stimulus aura emprunté 3 milliards sur la demande future», prévient-elle cependant.

Cela ne se fera pas sentir avant la deuxième moitié de 2010 cependant. Le programme fédéral est venu à échéance le 31 janvier, mais les projets de rénovation approuvés ne sont pas tous terminés pour autant.

En outre, la rénovation va rester stimulée par la très forte activité sur le marché résidentiel de la revente. La rénovation d'une maison suit en général de quelques mois son achat.

Comme on s'attend à un ralentissement de ce marché à partir du deuxième semestre, c'est en 2011 que ralentiront les affaires des spécialistes en réparation, restauration ou modernisation en tout genre.

Le programme fédéra

Le programme fédéral (Québec avait aussi le sien) aura suscité énormément d'intérêt. Selon les données de Revenu Canada citées par l'économiste, pas moins de 3,5 millions de Canadiens (un sur dix!) se sont enquis des détails du programme.

En tout, durant la vie du programme, l'industrie de la rénovation aura généré 43 milliards en activité. Le programme offrait un crédit d'impôt maximal de 1350$ qui correspondait à chantier de 10 000$.

Mme Petramala souligne que programme ou pas, bien des gens auraient rénové de toute façon. Le plan en aura incité plusieurs cependant à devancer leurs projets ou à se décider à en lancer.

Elle affirme que l'amélioration des conditions économiques et des coûts d'emprunt alléchants vont continuer de nourrir cette industrie, mais à un rythme plus normal, dans la mesure où l'endettement des ménages n'augmente pas trop encore.