Le fabricant d'imprimantes et de photocopieuses Xerox (T.XRX) a abaissé mardi sa prévision annuelle, après un deuxième trimestre mitigé, au cours duquel l'environnement économique et la rigueur budgétaire ont pesé sur ses résultats.

Le bénéfice net a chuté de 12% à 288 millions de dollars, a annoncé le groupe.

Xerox dit désormais tabler sur l'ensemble de l'année sur un bénéfice par action ajusté compris entre 1,07 et 1,09 dollars. En juillet, il indiquait encore une fourchette allant jusqu'à 1,12 dollar.

Au troisième trimestre, le bénéfice ajusté par action est ressorti à 25 cents, exactement comme attendu par le marché.

Mais le chiffre d'affaires a reculé plus que prévu, de 3% à 5,4 milliards de dollars, quand les analystes espéraient en moyenne 5,51 milliards.

Ces résultats reflètent «une économie difficile, qui engendre des pressions sur les coûts pour les grandes entreprises et les gouvernements», lesquels constituent une bonne partie de la clientèle de Xerox, a souligné la PDG du groupe, Ursula Burns, citée dans le communiqué.

«La rentabilité de nouveaux contrats a été entravée par des contraintes dans les dépenses des gouvernements, des retards dans la mise en place de projets prévus qui nous avaient demandé des investissements préalables», a-t-elle souligné.

«Nous pensons que ceci est une conséquence à court terme des conditions macroéconomiques et politiques actuelles. Mais nous restons prudents, et concentrés sur la réduction des coûts afin d'absorber l'impact et d'améliorer les marges», a-t-elle encore dit.

Xerox compte encore dépenser entre 50 et 100 millions de dollars en restructurations au quatrième trimestre, après déjà 14 millions au troisième où le groupe a notamment dû payer des indemnités de départ pour 870 salariés, basés essentiellement en Amérique du Nord.

Xerox comptait 146 000 salariés fin septembre.