Le milliardaire américain Warren, gérant du fonds d'investissement Berkshire Hathaway, a déclaré mardi à Bangalore, en Inde, que «l'économie américaine s'améliorait mois après mois».

Il a ajouté au cours d'une conférence de presse que le séisme suivi d'un tsunami dévastateur au Japon était «une terrible tragédie», mais que celle-ci «n'allait pas arrêter la croissance mondiale».

Warren Buffett, dont c'est la première visite en Inde, a indiqué qu'il cherchait à investir dans ce pays à forte croissance.

M. Buffet, qui a acquis récemment la totalité du capital du chimiste américain Lubrizol pour 9,7 milliards de dollars, a déclaré: «nous avons besoin de faire de gros investissements et l'Inde est l'endroit indiqué à cet effet»

Il a souligné qu'il ne considérait pas l'Inde avec une économie de 1300 milliards de dollars comme «un marché émergent, mais plutôt un très grand marché».

M. Buffett a rejoint en Inde le cofondateur de Microsoft Bill Gates pour convaincre les richissimes Indiens de se départir d'une partie de leur fortune en faveur des plus démunis comme l'ont déjà fait l'année dernière les deux milliardaires.

Un «cercle vertueux» économique se met en place

L'économie américaine est en passe de se développer selon un «cercle vertueux», a estimé mardi une des dirigeantes de la banque centrale des États-Unis, Sandra Pianalto.

«Je vois des signes de plus en plus évidents d'un cercle vertueux de croissance», a déclaré Mme Pianalto, présidente de l'antenne de la Fed à Cleveland, à l'occasion d'un discours dans une ville de sa circonscription.

«La hausse des revenus des ménages et des bénéfices des entreprises[3/8] soutient une croissance des ventes et de la demande des entreprises, qui elle-même alimente une croissance supplémentaire des revenus et des bénéfices», a ajouté Mme Pianalto, selon le texte de son allocution transmis à la presse.

Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), auquel siège Mme Pianalto, a jugé le 15 mars que la reprise économique aux Etats-Unis reposait «sur des bases plus solides, et que la conjoncture générale sur le marché du travail semblait s'améliorer progressivement».

Il a néanmoins maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante, en maintenant le taux directeur de la Fed à quasi zéro, et en confirmant que celle-ci créerait encore quelques centaines de milliards de dollars pour soutenir la reprise d'ici à la fin du mois de juin en rachetant des obligations du Trésor américain.