La taxe sur les banques proposées par le gouvernement américain a été conçue de manière à ne pas nuire aux activités de prêts aux États-Unis, a indiqué mardi le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner.

«La contribution est conçue pour limiter les risques d'effets négatifs sur les activités de prêt» à l'échelle des Etats-Unis», écrit M. Geithner dans une déposition à l'attention de la Commission bancaire du Sénat.

Elle «exclut plus de 99% des banques américaines, lesquelles fournissent actuellement la majorité des petits prêts aux entreprises et aux agriculteurs à travers le pays», ajoute le ministre.

«Si les entreprises qui y sont assujetties essayent de répercuter son coût sur les emprunteurs, elles perdront des parts de marché au profit d'autres institutions», estime M. Geithner, citant une enquête du Bureau du budget du Congrès (CBO) selon laquelle la proposition gouvernementale améliorerait la compétitivité des banques petites et moyennes.

Le président américain Barack Obama a annoncé en janvier son intention de taxer les banques dont l'actif est supérieur à 50 milliards de dollars.

Le but annoncé de cette taxe, qui serait proportionnelle à l'endettement de ces banques est de faire en sorte que le plan de sauvetage de la finance lancé en octobre 2008 ne coûte pas un centime aux contribuables américains.