Goldman Sachs a estimé vendredi que le monde comptait plus de pétrole qu'elle ne l'avait d'abord cru et la banque d'affaires américaine a dit s'attendre à ce que le prix du baril de brut glisse sous la barre des 40 $ US, et peut-être même encore plus bas, parce que cette saturation pourrait se poursuivre jusqu'à l'an prochain.

En outre, l'Agence internationale de l'énergie a aussi calculé vendredi que la production des pays non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) chuterait de façon marquée en 2016 en raison de la faiblesse des prix.

Mais l'analyste Damien Courvalin, de Goldman Sachs, croit que ces réductions ne seront pas suffisantes. M. Courvalin a réduit sa prévision et table dorénavant sur un cours de 45 $ US pour le baril de pétrole en 2016, comparativement à une prévision précédente de 57 $ US.

Selon lui, les cours pourraient reculer jusqu'aux environs de 20 $ US si la production est réduite trop lentement.

Les marchés du pétrole sont inhabituellement volatils et le prix du brut a reculé de 26% ces trois derniers mois. Il a enregistré des variations quotidiennes de plus de trois pour cent à 14 reprises pendant cette période.