La société ontarienne Gabriel Resources (T.GBU)  maintient son engagement envers le controversé projet Rosia Montana, en Roumanie, après que ce pays eut annoncé qu'il n'autoriserait pas l'entreprise à développer la mine.

Le gouvernement roumain a annoncé lundi qu'il ne permettrait pas à Gabriel Resources de développer ce qui aurait été la plus importante mine d'or à ciel ouvert en Europe.

L'annonce, faite par le premier ministre roumain Victor Ponta, est survenue peu avant qu'une commission parlementaire se soit prononcée contre un projet de loi qui aurait autorisé le projet.

La firme de London, en Ontario, a indiqué mardi qu'un rapport d'un comité spécial de l'assemblée des députés et du Sénat en Roumanie recommandait la mise en place d'un nouveau cadre légal pour les mines d'or et d'argent tel que le projet Rosia Montana.

Le président et chef de la direction de Gabriel Resources, Jonathan Henry, a dit voir ce rapport comme la première étape en vue de définir le développement de Rosia Montana, ajoutant que l'entreprise demeurait déterminée à ce que le projet aille de l'avant.

Rosia Montana devrait être l'une des plus importantes mines d'or en Europe. Le projet est cependant controversé en raison son utilisation prévue de cyanure.

À la Bourse de Toronto, mardi, les actions de Gabriel Resources ont clôturé à 88 cents, en hausse de 6 cents, soit 7,3%, par rapport à leur précédent cours de fermeture.