Les dirigeants d'Aliments Maple Leaf se sont montrés optimistes vendredi au sujet des avantages que pourraient apporter la faiblesse du dollar canadien à leurs activités de viandes.

Selon le chef de l'exploitation du transformateur alimentaire, Guy McSimmons, la faiblesse du huard est «une bonne chose avec le temps» pour la société torontoise en raison des taux de change qui lui sont plus favorables.

Aliments Maple Leaf fournit ses produits de viande pour les marques privées de certains détaillants américains et les sommes gagnées avec ces contrats, obtenues en dollars américains, sont plus importantes après leur conversion en dollars canadiens.

En retour, les entreprises américaines qui vendent leur viande sur le marché canadien sont victimes de l'effet contraire lors que leurs recettes en dollar canadiens sont converties en dollar américains.

«Cela complique la tâche de nos concurrents américains qui sont ici», a expliqué M. McSimmons, qui s'exprimait lors d'une conférence téléphonique avec des analystes, avant de précisé que l'impact de cette situation serait plus évident sur plusieurs trimestres.

En fin de journée jeudi, Maple Leaf [[|ticker sym='T.MFI'|]] a affiché une perte du deuxième trimestre de 7,5 millions de dollars, moins importante que celle de l'an dernier, les coûts de restructuration de ses activités ayant notamment diminué de 64%.

Les ventes totales de l'entreprise ont glissé de 1,3% à 820,8 millions, comparativement à 831,8 millions pour le même trimestre l'an dernier.

L'action de Maple Leaf a retraité vendredi de 1 $, soit 4,2%, pour clôturer à 22,69 $ à la Bourse de Toronto.

Maple Leaf met la dernière touche à un important plan de restructuration qui visait à réduire ses coûts en regroupant certaines de ses usines et en en fermant d'autres.

Une fois que la restructuration sera complétée, Maple Leaf exploitera 13 usines de viandes plutôt que 22, et deux centres de distribution plutôt que 19.

Le chef de la direction de l'entreprise, Michael McCain, n'a pas participé à la conférence téléphonique sur les plus récents résultats trimestriels en raison d'une affaire personnelle imprévue, selon un représentant de la société.