Les nouvelles propositions de contrat de Postes Canada à 50 000 de ses employés n'ont pas permis de mettre fin à la menace d'un arrêt de travail à l'agence cet automne.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a déclaré que les propositions présentées par la société d'État mercredi n'étaient pas suffisantes pour parvenir à un accord.

Postes Canada indique que ses offres globales aux facteurs ruraux et urbains comprennent des améliorations en matière de rémunération, d'avantages sociaux et de sécurité d'emploi.

Toutefois, le STTP affirme que les propositions de l'entreprise en matière de sécurité d'emploi sont limitées, en particulier pour les travailleurs ruraux et de banlieue. Le syndicat affirme que Postes Canada a également rejeté les demandes visant à ce que ces mêmes facteurs reçoivent un taux horaire - pour toutes les heures travaillées - et que la société garantisse un minimum d'heures.

Le STTP prévoit rencontrer jeudi des représentants de Postes Canada pour obtenir des éclaircissements sur les propositions avant de décider des prochaines étapes.

Si les 42 000 facteurs urbains et les 8000 facteurs en banlieue et en zones rurales ne parviennent pas à un accord avec la société d'État, une grève ou un lock-out pourrait être déclenché avec un préavis de 72 heures.

Tout conflit de travail survenant à l'approche de la haute saison du magasinage en ligne pourrait menacer les livraisons de colis en vue du temps des Fêtes. Postes Canada indique avoir livré environ un million de colis par jour pendant les Fêtes l'an dernier - une hausse de 20 pour cent par rapport à 2016.