L'ancien baron canadien de la presse Conrad Black a décidé de laisser tomber sa requête pour pouvoir rentrer au Canada, pendant qu'il profite d'une libération sous caution en attendant l'entente d'un appel sur sa condamnation pour fraude au États-Unis.

Black ne se présentera donc plus, plus tard ce mois-ci, devant la juge qui étudiait sa requête.

L'audience devant la juge Amy St. Eve, à Chicago, a été reportée au mois de septembre.

Pour lui permettre de quitter le pays pendant sa libération conditionnelle, Conrad Black devait rendre compte de tous ses avoirs dans le monde à la juge, une condition qui, selon le National Post, expliquerait ce volte-face. Le journal explique que les avocats de Black craignaient que la justice puisse utiliser ces documents pour révoquer sa libération conditionnelle.

Les avocats impliqués dans ce dossier ont néanmoins jusqu'au 16 août pour présenter leurs arguments écrits concernant la cause de Black devant la Cour d'appel des États-Unis.

Black était incarcéré en Floride jusqu'à sa libération sous caution en juillet, quand la Cour suprême des États-Unis a rétréci la portée de la loi en vertu de laquelle il avait été condamné.

Cette décision n'avait pas innocenté Black, mais signifiait qu'un tribunal inférieur devrait décider si ses trois condamnations pour fraude devaient ou non être renversées.