Les employés syndiqués du quotidien The Globe and Mail ont rejeté la dernière offre patronale, samedi.

Les employés des départements de la rédaction, de la publicité et de la circulation ont voté à 80 pour cent contre l'offre revisée que l'entreprise leur avait transmise par courriel, vendredi.

Quelque 65 pour cent des employés syndiqués ont participé au scrutin qui survient à quelques jours d'un déclenchement possible d'une grève, le 1er juillet à 0h01.

Selon un porte-parole syndical, Bran Honywill, les employés ont envoyé un message à la direction, affirmant leur résolution à obtenir une entente «plus juste».

L'éditeur et chef de la direction du quotidien, Philip Crawley, n'a pu être rejoint pour obtenir ses commentaires. La veille, il avait indiqué que le Globe and Mail n'avait pas l'intention d'imposer un lock-out à ses employés.

L'offre révisée inclut une réduction de la durée de la convention collective, qui passerait de six à cinq ans. Elle comprend une augmentation du salaire annuel de zéro pour cent en 2009 et 2010, 1,5 pour cent en 2011, 2,0 pour cent en 2012 et 2,5 pour cent en 2013.

La dernière proposition élimine toutefois l'offre d'une semaine de vacances non payée par année, mais conserve l'allongement de la journée de travail de 7 heures à 7,5 heures, faisant passer la semaine de travail à 37,5 heures.

Elle offre par ailleurs aux employés actuels l'option de convertir leur régime de pension à prestations déterminées en un régime à cotisations déterminées, qui offre des paiements moins élevés, ou de conserver leur plan, avec des cotisations plus élevées.

Les nouveaux employés se verront quant à eux imposer un régime à cotisations déterminées.