La Commission européenne a obtenu le feu vert pour négocier un nouvel accord de libre échange économique et commercial avec le Canada.

Les ministres des Affaires étrangère de l'Union ont approuvé lundi un mandat permettant la tenue de pourparlers à ce sujet.Les négociations, qui pourraient durer deux ans, devraient être lancées officiellement lors d'un sommet de représentants du Canada et de l'Union européenne, le 6 mai, à Prague.

La commissaire au Commerce de l'Union européenne, Catherine Ashton, a affirmé que le lancement de ces discussions envoyait un signal indiquant que l'Union européenne demeurait engagée dans la voie du commerce et de l'ouverture des marchés en ces temps de crise économique et de sentiment protectionniste.

L'accord ouvrirait le commerce dans divers domaines dont les services d'investissement, l'approvisionnement gouvernemental et les produits agricoles.

Il permettrait également la mobilité temporaire de la main-d'oeuvre entre le Canada et les 27 pays membres de l'Union, en plus de comprendre des efforts pour établir des dispositions réglementaires dans une foule de domaines allant des droits d'auteur à l'alimentation, en passant par la sécurité animale.

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, un ardent promoteur de liens plus serrés avec l'Europe, a déjà indiqué qu'un accord commercial représentait la meilleure façon de protéger les emplois et de contrebalancer la dépendance du Canada envers le marché américain.