Une croissance anémique attend le Québec dans les deux prochaines années, selon le Conference Board. De toutes les provinces canadiennes, c’est le Québec qui souffrira le plus de la conjoncture difficile, prévoit l’organisation indépendante.

La croissance devrait être d’à peine 0,1 % pour chacune des deux prochaines années. La consommation des ménages, qui a soutenu la croissance au cours des derniers trimestres, n’est plus au rendez-vous, explique Pedro Antunes, économiste en chef du Conference Board. « La hausse des coûts d’emprunts et la baisse de l’épargne excédentaire pèsent de plus en plus. »

Aussi, la demande pour les produits exportés est en baisse en raison du ralentissement économique chez les principaux partenaires commerciaux du Québec. L’Ontario devrait s’en tirer un peu mieux, avec une croissance prévue de 0,8 % en 2024 et de 0,3 % en 2025, grâce à l’augmentation de la population qui lui évitera un ralentissement brutal.

Selon le Conference Board, la forte croissance démographique est positive pour l’économie canadienne dans son ensemble, parce qu’elle soutient l’emploi et l’activité économique.