(Washington) Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis ont continué à reculer fin janvier, après le pic des contaminations au variant Omicron, a annoncé jeudi le département du travail à la veille de la publication des chiffres officiels pour janvier.

Du 23 au 29 janvier, 238 000 personnes se sont inscrites au chômage pour recevoir une allocation, a détaillé le ministère dans un communiqué. C’est moins que les 245 000 qui étaient attendus par les analystes.

Les chiffres de la semaine précédente ont cependant été révisés en légère hausse, avec 261 000 inscriptions au lieu des 260 000 initialement annoncées.

Le nombre total de bénéficiaires d’une allocation chômage, qui avait lui aussi grimpé, est reparti à la baisse, avec un peu plus de 2 millions d’inscrits au cours de la semaine du 9 au 15 janvier, ces données étant publiées avec deux semaines de décalage.

Le variant Omicron de la COVID-19, très contagieux, a fortement perturbé l’activité économique aux États-Unis à la toute fin du mois de décembre et en janvier. Les inscriptions hebdomadaires au chômage, qui donnent une indication du rythme des licenciements, étaient reparties en hausse pendant trois semaines, alors qu’elles étaient en novembre à leur plus bas niveau depuis 1969.

L’impact d’Omicron sur le marché de l’emploi en janvier sera connu vendredi, avec la publication du rapport officiel sur l’emploi.

Le taux de chômage, qui était de 3,9 % en décembre, devrait rester stable. Mais les prévisions des analystes diffèrent quant à savoir si l’économie a créé ou détruit des emplois, et dans quelle proportion.

Les chiffres du seul secteur privé (enquête ADP) qui ont été publiés mercredi sont mauvais : les entreprises privées ont détruit des emplois en janvier (301 000), pour la première fois depuis plus d’un an.

Cela est dû au fait que, d’une part, les entreprises ont licencié en plus grand nombre le mois dernier, et d’autre part, elles ont beaucoup moins embauché, en raison des nombreuses perturbations liées au variant, et qui ont poussé nombre de demandeurs d’emploi à mettre leurs recherches entre parenthèses, à cause des contaminations, quarantaines, perturbations liées aux écoles fermées, etc.