(Ottawa) La pandémie de COVID-19 n’a pas refroidi le marché immobilier canadien, qui a vu les prix et les ventes monter en flèche dans plusieurs grandes villes pendant la crise sanitaire, montre un nouveau rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) publié jeudi.

Les programmes d’aide gouvernementale, les disparités régionales en ce qui concerne les mesures de confinement et la demande refoulée ont notamment permis aux ventes, aux prix moyens et aux mises en chantier de grimper davantage que prévu dans les grands centres du pays en 2020, a observé l’agence fédérale du logement dans son rapport.

Selon la SCHL, les confinements et autres restrictions ont entraîné une forte baisse des ventes et des niveaux de prix au deuxième trimestre de 2020, mais à la fin du troisième trimestre, ceux-ci avaient rebondi et dépassé les niveaux d’avant la pandémie.

Pression à la hausse sur les prix

La SCHL affirme maintenant que le nombre de ventes a dépassé les nouvelles inscriptions, ce qui exerce une pression à la hausse sur les prix moyens.

L’agence a constaté que la croissance des ventes était plus forte dans les marchés de l’habitation plus coûteux comme ceux de Vancouver, Toronto, Ottawa et Montréal, où davantage de ménages à revenu élevé se sont adaptés plus facilement au télétravail.

Ceux qui travaillent dans les industries les moins bien rémunérées ont été moins capables de s’adapter aux conditions de la pandémie — ils sont notamment moins susceptibles de pouvoir faire du télétravail —, ce qui a réduit la demande pour les logements moins chers.