Les promesses de ventes de logements aux États-Unis ont fait un bond en février pour atteindre leur plus haut niveau depuis juin 2013, selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR) publiés lundi.

Elles sont en hausse de 3,1% par rapport à janvier, en données corrigées des variations saisonnières, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur un timide progrès de 0,4%.

L'indice des promesses de ventes en février s'est situé à 106,9, au plus haut depuis juin 2013. Sur un an, le volume de transactions immobilières prêtes à être finalisées est en hausse de 12%.

Selon Lawrence Yun, économiste en chef de l'organisation professionnelle, la progression de février reflète un renforcement de la demande alors qu'on approche la saison du printemps très favorable aux achats.

«Les promesses de ventes ont montré de solides gains le mois dernier, tirées par la poursuite de l'amélioration du marché du travail et les bas taux d'intérêt hypothécaires qui tournent autour de 4%», a-t-il commenté. Il souligne toutefois que le bas niveau de stocks demeure un obstacle notamment pour ceux qui achètent leur premier logement.

L'indice des promesses de ventes est un indicateur avancé du marché immobilier puisqu'il rend compte de transactions qui seront formalisées souvent un à deux mois plus tard.

L'association professionnelle prévoit pour 2015 un marché fort de 5,25 millions de reventes de logements, en hausse de 6,4% sur 2014 où elles avaient baissé de 2,9%. Le prix médian d'un logement ancien devrait progresser de 5,6% cette année après une hausse de 5,7% l'année dernière.