L'action du réseau social en ligne Facebook a frôlé mardi son prix d'introduction de 38 dollars, qu'elle n'avait plus jamais dépassé après son premier jour de cotation le 18 mai 2012.

L'action a terminé sur un bond de 6,20% à 37,63 dollars, après être montée jusqu'à 37,96 dollars au cours d'une séance où elle a été l'un des titres les plus échangés de la Bourse de New York.

De toute son aventure boursière, elle n'a terminé qu'une seule fois au-dessus de son cours d'introduction, le jour de sa première cotation le 18 mai où elle avait terminé à 38,23 dollars.

Le titre avait déjà effectué une importante remontée la semaine dernière en bondissant de près de 30% jeudi, au lendemain de la publication des résultats trimestriels du groupe qui montraient de nets progrès dans la monétisation des accès mobiles au réseau.

Les inquiétudes du marché sur la capacité de Facebook à gagner de l'argent lorsque ses membres, au nombre de plus d'un milliard, se connectent depuis un téléphone intelligent avaient en effet été la cause principale de la descente aux enfers du titre dès ses premiers jours de cotation. Il était tombé jusqu'à un plus bas de 17,73 dollars en septembre.

La nouvelle progression du titre mardi est intervenue alors que le groupe a annoncé une incursion sur un nouveau créneau d'activité, l'édition de jeux mobiles.

Une telle initiative avait été envisagée par les experts du secteur dès la fin d'année dernière, quand le réseau avait mis fin à sa relation privilégiée avec l'éditeur de jeux Zynga et obtenu en échange le droit de développer ses propres jeux.

Facebook a indiqué mardi sur son blogue destiné aux développeurs qu'il lançait «un nouveau programme pilote pour aider les développeurs de taille petite et moyenne à mondialiser leurs jeux mobiles».

«En échange d'une partie de leurs revenus, nous coopérerons étroitement avec les développeurs (...) en les aidant à attirer des joueurs de haute qualité et pour le long terme», ajoute-t-il.

Il leur sera notamment plus facile de placer sur le réseau des publicités pour faire installer leurs applications de jeux.

Facebook dit déjà travailler avec 10 développeurs «du monde entier».