Le chroniqueur Claude Picher prend sa retraite après une longue et fructueuse carrière journalistique. Des acteurs importants de l'économie québécoise lui rendent hommage.    

«C'est une référence du journalisme québécois, le genre de chroniqueur qu'on cherche quand on ouvre le journal. Il se tapait souvent des documents de fond qu'il avait lus de toute évidence de A à Z. C'est une race de journaliste en voie de disparition.»

Jean Charest, premier ministre du Québec

«Claude Picher est l'un des grands chroniqueurs économiques du pays. En plus de sa connaissance profonde de l'économie, il avait une capacité d'analyser et de vous dire ce qui allait se passer.»

Paul Martin, ancien premier ministre du Canada (2002-2006) et ex-ministre fédéral des Finances (1993-2002)

«Je vais m'ennuyer, car j'ai toujours appris en le lisant. Ses articles m'ont aidé quand j'étais en politique. Sa connaissance et sa vision de l'économie m'ont toujours impressionné.»

Bernard Landry, ancien premier ministre du Québec (2001-2003) et ex-ministre québécois des Finances (1996-2001)

«C'était LE chroniqueur économique. Il comprenait l'économie et le milieu des affaires. Il rendait simple ce qui était complexe. Il allait au-delà de la nouvelle, il la situait dans un environnement économique plus large.»

Raymond Bachand, ministre québécois des Finances

«Il faut dire chapeau à Claude Picher pour son importante contribution à l'éducation financière de lecteurs aux quatre coins du Québec, pour sa grande capacité à analyser et expliquer des enjeux économiques, pour sa vulgarisation de notions de finance souvent complexes et pour sa probité intellectuelle.»

Michael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec