Le Conference Board du Canada prédit une reprise de vigueur de l'économie mondiale cette année, malgré de multiples facteurs risquant de plomber la croissance.

L'organisme a dit s'attendre mercredi à une croissance mondiale de 3,2% en 2011, une large portion de l'élan prévu provenant des pays émergents, particulièrement de la Chine.

Le Conference Board reconnaît qu'une longue liste d'éléments pourrait freiner la croissance, incluant le plafond de la dette aux États-Unis, des prix de l'énergie plus élevés et un ralentissement au Japon à la suite du séisme et du tsunami.

Chacun de ces facteurs a affecté le portrait global cette année, a affirmé l'organisme.

L'économiste Kip Beckman a fait valoir dans un communiqué que le plus grand risque réside dans la crise de la dette souveraine, particulièrement la détérioration de la situation en Grèce.

Mais tant que la crise ne s'étend pas dans des pays ayant déjà sorti la tête de l'eau, l'économie mondiale devrait en sortir relativement indemne, a-t-il ajouté.

Les produits intérieurs bruts (PIB) combinés des économies émergentes devraient croître de 3,2% cette année, tandis que les pays industrialisés devraient connaître une expansion de deux pour cent.

Les perspectives pour la Chine sont significativement plus élevées que celles de la plupart des pays, avec un PIB devant croître de 9,3% en 2011.