Un rapport publié par le Conference Board du Canada affirme que les industries de services pourraient être plus exposées aux fluctuations monétaires. Pour leur part, les industries de la fabrication et celles de l'extraction minière, pétrolière et gazière seraient plus susceptibles de mieux faire face à la volatilité de la devise canadienne.

Cette étude conclut que les industries largement tributaires des marchés et des fournisseurs internationaux, ainsi que celles disposant de stratégies limitées pour exercer des activités sur les marchés internationaux, sont moins en mesure de s'adapter aux fluctuations du taux de change.

Or, contrairement à ce qu'on pourrait penser, les industries de la fabrication disposeraient d'outils plus nombreux pour se prémunir contre ces variations. En général, elles présentent un plus haut niveau d'internationalisation, et sont donc susceptibles de mieux faire face à la volatilité de la devise. Parmi les industries ciblées comme étant peu exposées à un dollar volatile, le rapport mentionne plus particulièrement la fabrication de produits minéraux non métalliques, de produits informatiques et électroniques, de plastiques, de métaux de première fusion et l'extraction minière, pétrolière et gazière.

Selon l'étude, les industries de services ont une capacité de résistance plus limitée. Les industries jugées très exposées aux variations du huard sont le transport et l'entreposage, les services publics, le commerce de détail, le commerce de gros, l'information et la culture.

Vers 10h15, le dollar canadien était en hausse de 0,76% à 98,30 cents US.