Le réseau TQS a crû bon mardi de répliquer aux interprétations avancées publiquement par des élus, syndicats de journalistes, producteurs et fournisseurs de services, notamment.

Le réseau TQS a crû bon mardi de répliquer aux interprétations avancées publiquement par des élus, syndicats de journalistes, producteurs et fournisseurs de services, notamment.

Cette mise au point arrive à quelques jours de la tenue d'audiences publiques du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) sur la demande de renouvellement des licences de TQS en faveur de l'acquéreur potentiel Remstar.

Dans un document de moins de 20 pages, le vice-président et directeur général de TQS, Serge Bellerose, indique que l'opposition de plusieurs est basée sur une compréhension inexacte ou partielle des faits.

Il reconnaît que le dépôt de la demande au CRTC avait été faite de façon précipitée, de sorte que la vision qui se dégage des documents soumis était embryonnaire. Il assure que celle-ci sera précisée devant le CRTC lors des audiences qui auront lieu les 2 et 3 juin, à Montréal et à Québec.

M. Bellerose estime que certains ont donné des interprétations abusives de la Loi sur la radiodiffusion ainsi que des politiques du CRTC.

La diffusion de bulletins de nouvelles par les entreprises de télévision en direct n'est pas une obligation découlant directement de cette loi, à son avis.

Les termes «nouvelles» ou «bulletin de nouvelles» n'y apparaissent nulle part, plaide M. Bellerose, pour qui la mise à pied de journalistes et autres groupes d'employés n'est pas contraire aux règles.