La crise qui secoue l'industrie forestière frappe durement dans l'Est du Québec. Près du tiers des emplois perdus depuis un an et demi se trouvaient dans cette région.

La crise qui secoue l'industrie forestière frappe durement dans l'Est du Québec. Près du tiers des emplois perdus depuis un an et demi se trouvaient dans cette région.

Un relevé préparé par le Conseil de l'industrie forestière du Québec établit que 2500 des 8000 mises à pied se sont produites dans ce vaste secteur. Ce territoire comprend le Bas Saint-Laurent, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, Chaudière-Appalaches et Québec. Du nombre, 1200 sont liées à des fermetures définitives d'usine.

Selon le Conseil, le Saguenay-Lac-Saint-Jean est le plus touché. Au total, un peu plus de 1000 personnes ont été licenciées. La moitié l'ont été de façon permanente. C'est le cas à La Baie, pour l'usine d'Abitibi-Consolidated.

Coup dur

La Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent ont subi 345 abolitions temporaires de poste et 337 autres sont permanentes. Le coup le plus dur a été l'arrêt de l'usine papetière de Smurfit-Stone, à New Richmond: 248 emplois envolés.

La Côte-Nord accuse la perte de 556 postes. Kruger a réduit de façon temporaire sa liste de paye de 230 noms à ses installations de Ragueneau et de Forestville.

Québec et Chaudière-Appalaches s'en tirent mieux. Dans la première région, la seule fermeture d'usine est permanente. Elle coûte le gagne-pain à 165 travailleurs de Tembec, à Saint-Léonard-de-Portneuf. La diminution de postes n'atteint pas le chiffre de 100 dans la seconde région, dont 68 à l'usine Tafisa de Lac-Mégantic.

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