Fervent promoteur des danses à 10$ du temps qu'il était président de l'Association des bars et spectacles du Québec, René Thibert s'est fait suspendre son permis d'exploitation du bar Le Faucon bleu, en raison de bagarres et de vente de stupéfiants dans le stationnement de cet établissement de Mont-Tremblant.

Fervent promoteur des danses à 10$ du temps qu'il était président de l'Association des bars et spectacles du Québec, René Thibert s'est fait suspendre son permis d'exploitation du bar Le Faucon bleu, en raison de bagarres et de vente de stupéfiants dans le stationnement de cet établissement de Mont-Tremblant.

Dans les faits, ce bar de danseuses nues est au nom de sa femme, mais c'est Thibert et son avocat qui ont plaidé la cause devant la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ).

Après avoir promis d'améliorer la surveillance, le couple s'est vu retirer son permis pour une durée de 15 jours.

De juin 2003 à novembre 2004, une dizaine d'incidents, dont une agression armée, ont été signalés à la police locale. Un homme en état d'ébriété avancé a notamment foncé sur la bâtisse avec sa voiture.

Lors d'une visite de routine, en septembre 2004, les policiers ont noté la présence de membres de «groupes criminels organisés».

Un mois plus tard, ils ont saisi du cannabis dans un véhicule. Ils ont aussi arrêté dans le stationnement un petit trafiquant de cocaïne.

À une autre occasion, ils ont trouvé des stupéfiants dans une boîte aimantée cachée sous un escalier menant au sous-sol du Faucon bleu.

Situé au carrefour du chemin Napoléon et de l'avenue Ryan, à peu de distance de la station Mont-Tremblant, Le Faucon bleu a attiré l'attention à quelques reprises depuis son ouverture en 1995.

Dans l'année qui a suivi, il a notamment été la cible de deux attentats au cocktail Molotov.

Au tout début du printemps 2000, l'immeuble original a été détruit par un incendie d'origine criminelle. Il a vite été reconstruit.