La Bourse de New York a fortement rebondi mardi, sous l'effet d'un net recul des prix du pétrole et d'un regain de confiance des consommateurs américains: le Dow Jones a gagné 2,39% et le Nasdaq 2,45%.

La Bourse de New York a fortement rebondi mardi, sous l'effet d'un net recul des prix du pétrole et d'un regain de confiance des consommateurs américains: le Dow Jones a gagné 2,39% et le Nasdaq 2,45%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a engrangé 266,48 points, à 11 397,56 points, et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, 55,40 points, à 2319,62 points, selon les chiffres définitifs de clôture.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a pour sa part pris 28,83 points, à 1263,20 points (+2,34%).

Au lendemain d'une séance morose, les raisons se sont multipliées pour rassurer les investisseurs.

«La principale cause du rebond, ce sont les importants gains du dollar, qui ont permis un nouveau recul du prix du pétrole, et laissent penser que l'inflation restera contenue», a expliqué Peter Cardillo, d'Avalon Partners.

Le dollar a continué à se raffermir, profitant d'indicateurs meilleurs que prévu aux États-Unis, et passant sous la barre des 1,56 $ pour un euro.

Quant au pétrole, il est reparti à la baisse, le baril de brut lâchant près de trois dollars, et a perdu 25 $ par rapport à son pic du 11 juillet, à 147,27 $.

Soutenant à la fois le billet vert et le marché d'actions, la confiance des consommateurs américains s'est légèrement reprise en juillet, avec un indice à 51,9 points contre 51 points en juin, alors que les analystes tablaient sur un indice à 50 points.

«Cela montre au moins que les inquiétudes des consommateurs ne se sont pas de nouveau aggravées», a relevé M. Cardillo.

Après un début de séance mitigé, le secteur financier, malmené lundi, a repris des couleurs, malgré l'appel au marché de 8,5 G$ de la banques d'affaires Merrill Lynch.

Cette augmentation de capital, qui intervient alors que l'établissement a déjà levé 15,3 G$ depuis l'automne, doit lui permettre de compenser des dépréciations massives liées à la vente à bas coût de titres dévalorisés par la crise des «subprime».

«On a l'impression que c'est un nettoyage en profondeur du bilan de Merrill Lynch, et qu'on devrait être au bout des surprises», a expliqué Gregori Volokhine, analyste de Meeschaert Capital Market.

Le titre Merrill a bondi de 7,89%, à 26,25 $, soit bien au delà du prix d'émission des actions nouvelles, à 22,50 $.

Le marché obligataire a baissé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 4,044%, contre 4,018% lundi soir, et celui à 30 ans à 4,622%, contre 4,614% la veille.