Pour une grande majorité de Canadiens, payer pour recevoir des textos est une mesure «injuste».

Pour une grande majorité de Canadiens, payer pour recevoir des textos est une mesure «injuste».

C'est ce qui se dégage d'un sondage en ligne mené par Angus Reid.

Ce coup de sonde fait suite à l'annonce de deux entreprises de télécoms au pays, Telus [[|ticker sym='T.T'|]] et Bell [[|ticker sym='T.BCE'|]], de charger 15 cents aux consommateurs lorsque ceux-ci reçoivent un message texte.

Environ 92% des Canadiens qui utilisent un téléphone cellulaire ou un BlackBerry sur un mode quotidien considèrent que cette mesure n'est pas juste car ceux-ci n'ont aucun contrôle sur les textos qu'ils reçoivent.

Une autre forte majorité des répondants (74%) croit que le gouvernement devrait stopper cette initiative qui devrait entrer en vigueur dans le mois d'août.

Par contraste, environ deux répondants (43%) sur cinq croient que Telus et Bell ont la liberté de charger le client pour ce type de service si elles le désirent.

Une personne sur quatre considère en revanche qu'en raison de la popularité grandissante des textos, il est tout à fait normal que ces entreprises augmentent les tarifs.

Justement, malgré une hausse des messages textes envoyés, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une habitude qui n'est pas encore ancrée totalement dans les moeurs canadiennes.

De tous les répondants qui utilisent fréquemment leur téléphone cellulaire ou leur BlackBerry, 48% ont dit ne jamais recevoir de textos alors que 57% ont indiqué ne jamais en envoyer.

Des répondants qui envoient et utilisent des messages textes, seulement 18% affirment en écrire ou en recevoir cinq messages.

Toujours selon le sondage, ce sont les Albertains qui sont les plus friands des textos.

Environ 23% d'entre eux envoient 16 messages et plus par semaine. Soixante-huit pourcent des Québécois n'utilisent jamais le texto pour communiquer, un chiffre qui atteint 78% chez les habitants de l'Atlantique.