L'économie tourne au ralentit et nos voisins du sud vivent leur pire crise hypothécaire. Malgré tout, le marché de la revente demeure «actif» dans la région de Montréal depuis le début de la très périlleuse année 2008.

L'économie tourne au ralentit et nos voisins du sud vivent leur pire crise hypothécaire. Malgré tout, le marché de la revente demeure «actif» dans la région de Montréal depuis le début de la très périlleuse année 2008.

Pour les neuf premiers mois de l'année, les ventes d'habitations existantes dans la région de la Métropole ne sont en baisse que de 2 % comparativement à l'année passée.

Selon les plus récentes données recueillies par la Chambre Immobilière du Grand Montréal (CIGM), 8 463 propriétés ont changé de mains, au troisième trimestre. Cela représente une hausse de 1 % par rapport au troisième trimestre de 2007.

L'entrée en vigueur de nouvelles mesures et la mise de fonds minimale pour un prêt hypothécaire assurable a joué un rôle.

«(Cela) peut avoir créé un effet de devancement d'achat pour certains ménages», souligne Stéphane Duguay, analyste de marché à la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

Les inscriptions de propriétés ont pour leur part augmenté pour un deuxième trimestre consécutif. Celles-ci se sont chiffrées à 21 425, ce qui représente une hausse de 12 % comparativement à pareille date l'an dernier.

Le prix moyen des habitations vendues a pour sa part crû à un rythme similaire à celui observé depuis le début de l'année. La croissance moyenne des prix a été de 5 %, comparativement à 4 % au trimestre précédent et à 6 % pour le premier trimestre de l'année.

«Malgré la hausse des inscriptions observée au cours des deux derniers trimestres, le niveau de demande élevé fait en sorte que le marché de la revente demeure toujours à l'avantage des vendeurs», souligne Michel Beauséjour, chef de la direction de la CIGM.