Les banques canadiennes passent au confessionnal les unes après les autres.

Les banques canadiennes passent au confessionnal les unes après les autres.

Et certaines ont des révélations plus importantes que la moyenne.

C'est le cas de la CIBC [[|ticker sym='T.CM'|]] qui pourrait détenir jusqu'à 10 G$ de papiers commerciaux adossés à des actifs.

Toutefois, seulement une partie de ce montant pourrait entraîner l'inscription de charges aux livres de l'institution, écrit le quotidien torontois The Globe and Mail, vendredi.

Selon des personnes ayant étudié les transactions de la Banque, citées par le journal, une proportion variant entre 10 et 30%, soit environ 1 G$ à 3 G$, de son investissement total dans ce marché serait à risque.

Ce niveau d'exposition au risque est plus élevé que ce à quoi la plupart des analystes s'attendaient.

Selon le journal, la CIBC devrait révéler l'ampleur exacte de son exposition au risque en même temps que des informations sur la santé financière de ses partenaires lorsqu'elle dévoilera ses résultats financiers de fin d'exercice la semaine prochaine.

Il y a trois semaines, la Banque a annoncé qu'elle prévoit déclarer, au quatrième trimestre, des baisses de valeur de 463 M$ avant impôt (302 M$ après impôt) relativement à des titres adossés à des créances hypothécaires aux États-Unis.

à l'habitation.

Ce montant s'ajoute à une charge de 290 M$ inscrite au trimestre précédent. Ces deux dépréciations ont rapport à des titres non couverts totalisant 1,7 M$, a précisé le Globe.