Les heures supplémentaires coûtent 20 mois de prison à Vivian Hélik. Le juge Michel Auger a imposé cette peine à la femme de 54 ans reconnue coupable d'avoir fraudé son employeur, IMTT-Québec, pour une somme de 344 000 $.

Les heures supplémentaires coûtent 20 mois de prison à Vivian Hélik. Le juge Michel Auger a imposé cette peine à la femme de 54 ans reconnue coupable d'avoir fraudé son employeur, IMTT-Québec, pour une somme de 344 000 $.

Directrice aux finances, la femme a manoeuvré pendant 10 ans pour majorer son salaire. Cadre au sein de l'entreprise, l'accusée n'avait pas droit aux heures supplémentaires, mais touchait à la fin de l'année des bonis variant entre 7000 $ et 10 000 $ pour compenser le surplus de travail.

Vivian Helik n'a pas réussi à convaincre le juge qu'elle ne savait pas qu'elle était cadre. Puisqu'elle préparait elle-même sa paye, elle y ajoutait de nombreuses heures supplémentaires. Ainsi, en 2002, son salaire autorisé était de près de 68 000 $. En y ajoutant les heures supplémentaires, sa rémunération a atteint 153 000 $. De plus, la femme faisait en sorte de ne pas payer sa part de cotisation au régime enregistré d'épargne-retraite.

Elle manoeuvrait de façon à ce que l'employeur soit le seul à verser une contribution. L'arrivée d'une nouvelle comptable agréée au sein de l'entreprise a permis de découvrir la fraude, qui s'est échelonnée de 1993 à 2002.