Le fabricant de simulateurs de vol CAE (T.CAE) annonce mardi matin qu'il a récemment remporté une série de contrats militaires pour des revenus dépassant 55 M$.

Le fabricant de simulateurs de vol CAE [[|ticker sym='T.CAE'|]] annonce mardi matin qu'il a récemment remporté une série de contrats militaires pour des revenus dépassant 55 M$.

De la part du ministère de la Défense du Royaume-Uni, CAE a remporté un contrat de mise à niveau d'un simulateur. L'unité qui reproduit le comportement de CH-47 Chinook est située à Benson, une base de la Royal Air Force.

CAE mettra à jour le didacticiel, y compris la formation sur ordinateur et la formation assistée par ordinateur.

L'entreprise montréalaise a aussi signé des ententes avec l'organisme chargé des approvisionnements pour les Forces armées allemandes et d'Eurofighter Simulation Systems.

Ces contrats portent sur des mises à niveau de simulateurs de missions Tornado et Eurofighter de l'Allemagne.

Enfin, le géant militaire américain Lockheed Martin demande à CAE de continuer à lui fournir des services de soutien. L'entente vise l'entretien de matériel de formation exploité par l'Aeronautica Militare Italiana (forces italiennes de l'Air).

Ces commandes seront comptabilisées dans les chiffres du deuxième trimestre de la compagnie.

«Nous continuons de voir de bonnes possibilités pour la simulation dans les marchés de la défense du monde entier», indique Marc Parent, président du groupe Produits de simulation et Formation militaire et services associés chez CAE.

«La volatilité du prix du carburant, les répercussions environnementales, et l'usure considérable des systèmes d'armes poussent les gouvernements et les forces de défense à recourir de plus en plus à la simulation et à la formation synthétique», ajoute-t-il.

L'action de CAE a clôturé à 6,51 $ lundi au TSX.