Fragilisée depuis le début de la crise financière, Research in Motion (T.RIM) a vu son action chuter mardi, sa valeur ayant baissé de 70% depuis juin.

Fragilisée depuis le début de la crise financière, Research in Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]] a vu son action chuter mardi, sa valeur ayant baissé de 70% depuis juin.

Le titre a perdu 7,5% à 46,46 $ en fin de séance à la Bourse de Toronto.

L'action réagissait en partie aux commentaires négatifs de Paul Coster, analyste de JPMorgan qui suit le fabricant du BlackBerry de près.

M. Coster indique qu'avec les dépenses qui ralentissent tant du côté des consommateurs que des entreprises, le téléphone intelligent de RIM en souffrira au quatrième trimestre et plus tard.

70% en quelques mois

L'action de Research in Motion a subi toute une raclée boursière, soit une baisse de 70%, depuis le mois de juin. Le 19 juin, il atteignait un sommet de 149,90 $.

Si le titre était volatile après ce niveau élevé comme la plupart des valeurs technologiques, il est carrément bradé depuis que la crise a miné la confiance du marché à la fin de l'été.

De plus, à la fin de septembre, RIM a publié des résultats inférieurs aux attentes en déclarant des profits de 86 cents US par action pour le deuxième trimestre.

Maintenant, Paul Coster croit que l'action est sous-évaluée. «Nous croyons que RIM doit s'échanger avec une prime étant donné sa position de leader dans un marché de croissance. Nous nous attendons à ce que le titre donne un meilleur rendement de tous ceux que nous couvrons.»

Il reste que l'entreprise de Waterloo n'a pas bonne presse par les temps qui courent. Le 26 novembre, le chroniqueur David Pogue, du New York Times, formulait de dures critiques sur le BlackBerry Storm, qui vise à séduire les utilisateurs attirés par l'iPhone d'Apple.