Une étude réalisée par le Service géologique des États-Unis (U.S. Geological Survey) suggère que l'équivalent de 30 milliards de barils de pétrole gît sous la glace et les eaux de l'Arctique du côté nord-américain.

Une étude réalisée par le Service géologique des États-Unis (U.S. Geological Survey) suggère que l'équivalent de 30 milliards de barils de pétrole gît sous la glace et les eaux de l'Arctique du côté nord-américain.

C'est la première fois que des chiffres aussi précis sont avancés pour décrire le potentiel énergétique du Grand Nord et cette nouvelle étude risque d'ajouter de la pression au débat entourant le contrôle des ressources de cette région.

La plupart des accumulations de pétrole et de gaz naturel de cette région sont situées dans des zones que le Canada partage avec les États-Unis et le Danemark, et dont les frontières font l'objet de contestations.

Le pétrole et le gaz de l'Arctique sont par ailleurs situés loin des côtes, ce qui présente d'importants défis pour leur exploitation et transport vers les marchés.

L'ensemble de l'Arctique abriterait l'équivalent de 412 milliards de barils, selon l'étude, principalement au large des côtes de la Russie.

En comparaison, les sables bitumineux de l'Alberta renfermeraient, d'après les estimations, environ 173 milliards de barils d'or noir.