- Consultez d'abord un médecin et, si nécessaire, ensuite un ORL pour établir un diagnostic.

- Consultez d'abord un médecin et, si nécessaire, ensuite un ORL pour établir un diagnostic.

- Si le problème s'y prête, demandez qu'il vous envoie à un audiologiste, lequel pourra faire une évaluation complète de votre audition. «L'audiologiste va proposer une panoplie de solutions, indique le président de l'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec, Louis Beaulieu. La prothèse en est une.»

- Si vous n'avez jamais porté de prothèses auditives et que vous êtes admissible au programme, l'audiologiste Mathieu Hotton vous recommande de choisir une prothèse payée par la RAMQ. «Vous aurez alors un point de référence pour comparer les différentes technologies entre elles au prochain achat.»

- Si vous payez vous-même vos prothèses, mieux vaut fixer à l'avance votre fourchette budgétaire, suggère-t-il: le prix d'une seule prothèse peut aisément varier de 1500$ à 3000$.

- Avec les recommandations et prescriptions de l'audiologiste ou de l'ORL, consultez un audioprothésiste, qui vous guidera dans le choix d'un appareil, en fonction de votre budget, de vos critères esthétiques, de vos besoins de communication en regard du travail et de la vie sociale, et enfin de votre condition physique. «On voit des gens d'un certain âge pour qui il ne sert à rien de compliquer la prothèse», explique par exemple Claude Forest, secrétaire général de l'Ordre des audioprothésistes du Québec (OAQ).

- «Il est généralement préférable de choisir des prothèses auditives de format intra-auriculaires, intra-conque ou contour d'oreille, plutôt que de format miniature complètement inséré dans le conduit auditif, car elles sont plus faciles à manipuler et plus pratiques, conseille Mathieu Hotton. De plus, elles sont adaptées à l'utilisation avec les aides techniques et compatibles avec plusieurs équipements, dont les cellulaires et iPod de tout genre.»

- Mathieu Hotton recommande de faire affaire avec un audioprothésiste qui offre une période d'essai de 30 à 60 jours au moment de l'achat, avec la possibilité de rendre les prothèses après cette période si vous n'êtes pas satisfait. Pendant la période d'essai, vous pouvez consulter à nouveau votre audiologiste ou demander à faire l'essai d'autres marques ou modèles de prothèses auditives, si vous en ressentez le besoin.

«Il arrive souvent que la sonorité change d'une prothèse à l'autre ou que les options et les ajustements varient, ce qui peut avoir un impact sur le rendement d'une certaine prothèse pour un certain individu, indique-t-il. Comme c'est vous qui devrez porter quotidiennement les prothèses choisies au cours des années à venir, il est important que vous vous sentiez à l'aise avec votre choix.»

- Certains consommateurs témoignent de difficultés à avoir un portrait clair de la situation et aimeraient qu'on leur présente un éventail d'appareils. «Il est rare qu'on fasse un tableau complet, dit l'audioprothésiste Claude Forest, de L'OAQ. On va proposer un produit selon notre opinion et l'information obtenue. C'est largement en fonction des sommes que les gens sont capables d'investir qu'on va proposer un produit, plutôt que deux ou trois.»

Faut-il magasiner? «En cas de doute seulement, parce que ça oblige à beaucoup de déplacements», répond-il. «Les prix se ressemblent beaucoup, pour des produits similaires.»

- Enfin, méfiez-vous de qui prétend régler tous vos problèmes d'audition et de communication. «Il est bien connu que, même avec les prothèses numériques les plus avancées, la majorité des personnes éprouvent encore des difficultés en lien avec leur surdité. La prothèse n'est pas une solution unique et définitive, insiste Mathieu Hotton. Malgré le port des prothèses, il est souvent nécessaire d'utiliser des aides techniques dans des situations d'écoute particulières.»